La rencontre avec le Pape à Assise

Plus de 400 fratelli se sont retrouvés à Assise du 11 au 13 novembre pour rencontrer le Pape François !

Parmi eux, 200 sont venus de plusieurs délégations européennes via différentes associations : l’Ordre de Malte, Miséricordia, la diaconie du Var, un groupe de Suisse Romande, l’Association pour l’Amitié, le Village de François, l’association Solidarité Notre-Dame de Tanger, le groupe Barka de Pologne, les Œuvres de la Mie de Pain, l’association Massabielle, la Maison des Plus Petits, Magdalena, un groupe de la Caritas Espagne, le Secours Catholique, Dzieło Pomocy Świętego Ojca Pio (Pologne), et un groupe venu avec l’Ordre des Frères Mineurs de Croatie.

Après une soirée festive le jeudi soir marquée par le témoignage de la mère de Carlo Acutis, ils ont pu rencontrer le Pape le vendredi matin. Certains ont pu le saluer personnellement, parmi les témoignages bouleversants de plusieurs fratelli.

Le témoignage face au Pape de Gabriel Barbier, colocataire de l’APA :

Cher Pape François

Un grand merci cher pape François, notre guide à l’occasion de cette journée mondiale des pauvres. Je m’appelle Gabriel et je viens de Paris. Je suis de l’Apa (l’association pour l’amitié). Nous vous témoignons notre grande amitié, vous connaissez notre faiblesse et notre fragilité devant tant d’humiliations. Que nous, les pauvres en esprit, sachons trouver notre force en Dieu, notre Sauveur, Il est notre plus grande richesse. Heureux les pauvres, les doux, les miséricordieux, heureux ceux qui ont soif de justice, heureux les cœurs purs. Soyons toujours fidèles dans la joie, dans l’allégresse et l’amour, même si l’on se voit ridiculisés par le monde, voire persécutés pour la cause du royaume, notre récompense est grande. Merci cher Pape François d’être notre ami, notre fratello.

Mes chers amis de Fratello, je suis un combatif et, comme la plupart d’entre vous, j’ai connu le désespoir et l’abandon de ce monde devenu de plus en plus impitoyable. Ma traversée du désert a été pour moi l’occasion de me rendre compte, après coup bien sûr, de l’amour de Dieu.

D’un caractère toujours bienveillant, je pense que c’est dans des situations de grande précarité et d’abandon que le Seigneur nous appelle à une grande joie pour ceux qui savent l’entendre, le chercher. Car il disait « Cherchez-Moi de tout votre cœur et Je me laisserai trouver ». J’ai eu un immense désir de me faire baptiser, moi qui venais d’une famille athée, et Jésus m’a transformé, au point de désirer la sainteté.

Mais ce que je crains, c’est précisément de ne pas songer à Dieu dans les tentations et de ne pas pouvoir vous invoquer mon Dieu.

La grâce que je vous demande (pour moi et nous tous ici rassemblés) et que j’ose vous réclamer, Ô Vierge très Sainte, c’est de penser toujours à vous invoquer en vous disant : « Ô Marie, aidez moi ! Ô Marie, venez à mon secours ! »

Mon cher Pape François, nous allons aussi continuer à prier pour vous de tout notre cœur.

Des moments forts de prière et de fraternité

Nous avons eu la chance de vivre de magnifiques temps de prière, animés par le Chemin Neuf et Grégory Turpin.

Au soir d’un vendredi rythmé par des activités diverses (visites, rencontres avec des frères franciscains, groupes de partage), les groupes sont partis en procession dans les rues d’Assise, jusqu’à la basilique inférieure Saint François, pour y vivre une magnifique veillée de miséricorde.

À la fin de la messe du samedi présidée par Monseigneur Barbarin, tous les fratelli se sont regroupés autour de l’autel pour prier pour les prêtres.

Une pluie de grâces !

Merci aux bénévoles sur place pour leur présence et leur efficacité dans l’encadrement des groupes et l’organisation matérielle de l’événement !

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